Mercredi soir le 20 octobre avait lieu la première communauté de pratique d'une série de 4 portant sur l'éducation relative aux changements climatiques à partir de la littérature autochtone.
Un exercice consistant à compléter un poème troué de Joséphine Bacon a permis aux personnes participantes de réfléchir leur rapport au monde naturel. Les personnes participantes se sont interrogées sur les mots qu'elles ont utilisés, en remarquant que ces mots semblaient pouvoir se classer en différentes catégories. Elles se sont également attardé à la définition de l'expression "rapport à la nature/au monde naturel", en soulevant ses liens avec l'identité, l'environnement, le sentiment d'appartenance, les relations, les gestes, la sensibilité. Les personnes participantes ont fait l'hypothèse qu'il existait peut-être deux rapports à la nature: un rapport selon lequel la personne est la nature et un rapport selon lequel la personne est à côté/à part de la nature. Elles ont en même temps remis en question l'expression "rapport à la nature/au monde naturel", qui pour la personne qui se considère être la nature (ex: personne autochtone), ne fait sans doute pas de sens, puisqu'elle ne voit pas la nature comme lui étant extérieure. Elles se sont demandé si cette expression était issue d'une vision "européenne" de la nature.
Les personnes participantes et la personne animatrice ont porté une attention particulière à deux habiletés cognitives: comparer; donner des raisons. La personne en observation a porté une attention particulière au mouvement de co-construction dans le dialogue. Le retour métacognitif a été très riche.
Vous êtes la bienvenue pour vous joindre à nous à la prochaine communauté de pratique, qui se déroulera mercredi soir le 18 octobre, entre 19h et 20h30. Au plaisir!
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